MATT SCHOFIELD: Far As I Can See (Provogue PRD 416 / Wagram)
« From Far Away » lance cet album et d’entrée, j’accroche au style Blues Rock du bonhomme, belle mélodie, reprise de tempo accrocheuse, et que dire du guitariste et chanteur, Matt Schofield ? Et bien déjà sept albums à son actif et une tendance à la Robben Ford bienvenue, dans le pays de la perfide Albion. Dans le coup des bons goûts, vérifiez par vous-même les influences du grand et immense Albert KING sur « Breaking Up Somebodies Home », départ sur une bonne ligne de basse tout à fait dans le ton, chant posé et guitare bluesy, tout y est, c’est très bon. « The Day You Left » nous met dans l’ambiance très personnelle du gaillard, suivie de l’instrumental « Oakville Shuffle » où l’organiste Johnny Henderson appuie de tout son talent dans une veine jazzy à souhait. L’apparition de cuivres sur l’excellent « Hindsight » nous fait plus que taper du pied et pour le coup on le prend volontiers, le tout avec l’accent d’un Albert Collins haut en couleur, merci pour le groove tout du long. Les morceaux qui terminent cet album ne vous laisseront pas tranquille, ils font bouger jusqu’au bout sur des tendances presque rock’n’rolliennes et je croise sur « Tell Me Some Lies » Jimmy Vaughan et les Fabulous Thunderbirds, Bref, je vous recommande ce CD de Mr Matt Schofield à l’univers bien défini et sans fioriture, comme quoi, on peut encore avec une six cordes dire des choses.
E.P